
wladd muta
/ préalables
« … et lorsque la dernière étoile s'éteindra, lorsque la dernière supernova sera consumée, nous irons vivre auprès des trous noirs, précisément là où viendront s’engouffrer les derniers cieux incandescents, ultime souffle d'un univers terminal. Nous y installerons des planètes en orbites relativement stables et favorables (effleurant sans relâche l’anéantissement mais toujours singulièrement vivants), nous contemplerons la beauté de l’abîme ; l’abime nous inspirera et nourrira de nouvelles formes de vies, stratégies organiques inédites, des nouveaux états de consciences, des remèdes au temps, à l'entropie, des façons jusqu’ici impensables de rêver et créer des mondes. Le trou noir sera notre nourriture, notre médecine, notre religion et le point de départ d’un univers où il fera enfin bon vivre… »
Graphiste et plasticien, vivant et travaillant sur le pli alpin occidental
(45° 34′ 12″ nord, 5° 54′ 42″ est), Wladd Muta rêve l’art sacré d’un monde à l'orée des gouffres. Il y mélange encre noire, pigments noirs, cire d’abeille (le plus souvent noire), feuilles d’or, sons, divers outils numériques, ou encore des mots, pour composer des icônes où le trou noir destructeur devient le soleil noir du mystère créateur.
Au cours des années il a participé à divers expositions et évènements artistiques : entre autres à la galerie Provo à Lyon en 1994, au théâtre Le Croiseur lors du lancement de la revue Mercure Liquide n°5 à Lyon en 2007, à la galerie Rise Berlin en 2009 en Allemagne, au musée d'Art contemporain du 21er Haus (musée du Belvédère) à Vienne en Autriche en 2014 ou plus récemment l’exposition collective du "Cabinet of the Solar Plexus" à la GalleryX à Dublin en Irlande. En parallèle et complément du travail visuel il développe depuis plusieurs années un projet sonore collaboratif avec le guitariste expérimental Nico Guerrero et les abeilles de la ruche noire.
LA GRANDE RUCHE DU CIEL
et le fertile travail des obscurités





Offrandes à la Grande Ruche du Ciel
18 fleurs noires supermassives

"The Black Flower of Centaurus A* is 55 000 000 Suns"

"Black Flower of Sagittarius A* is 4 300 000 Suns"

"The Black Flower of Cygnus A* is 1 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of Fornax A* - NGC 1316 is 150 000 000 Suns"

"The Black Flower of ULAS J1120+0641 is 2 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of Holmberg 15A* is 10 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of Messier 87 is 6 300 000 000 Suns"

"The Black Flower of Hercules A* (3C 348) is 4 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of the central elliptical galaxy of MS 0735.6+7421 is 10 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of the Sombrero Galaxy is 1 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of S5 0014+81 is 40 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of SDSS J102325.31+514251.0 is 33 100 000 000 Suns"

"The Black Flower of the central quasar of H1821+643 is 30 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of APM 08279+5255 is 23 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of NGC 4889 is 21 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of the central elliptical galaxy of Phoenix Cluster is 20 000 000 000 Suns"

"The Black Flower of SDSS J074521.78+734336.1 is 19 500 000 000 Suns"

"The Black Flower of OJ 287 primary is 18 000 000 000 Suns"
Commentaires illustrés des puits magiques et de leurs usages
"S’il y eu une sorte de pique-nique sur le bord du chemin à l’orée de la grande forêt noir du sagittaire,
ce fut un festin, un magnifique et terrifiant festin."






Cires de contemplation, cires de guérison
... mystère et manifestations jaillissent de la même source. Cette source s’appelle ténèbres.
Ténèbres dans les ténèbres. La porte vers toute compréhension.
Lao Tseu

Ø 41 cm, cire d'abeille et pigments noirs

Belvedere 21, Vienna.
Témoignages / expo, catalogue, processus...






... to the Great Hive in the sky.







(Preparation for 3 black waxes)


...as a space-time ship.


